Les artistes académiques qui dominent la peinture du XIXe siècle sont qualifiés de « pompier » par leurs détracteurs. Ils triomphent
aux Salons, expositions annuelles d’œuvres d’artistes vivants, organisées depuis 1667. Elles tirent leur nom du Salon Carré
du Louvre où elles se tenaient à l’origine. Ces manifestations
ne cessent de gagner de l’ampleur, elles ont donné naissance
à la « critique d’art » et à un véritable marché de l’art.
A une échelle plus modeste, des Salons sont organisés en province,
à l’image de Rennes qui ouvre son École municipale de Dessin,
de Peinture et de Sculpture en 1811. La première exposition rennaise, organisée en 1822, rassemble les travaux d’élèves et de professeurs de cette école. Ces expositions, largement relayées par la critique, sont nécessaires aux artistes qui trouvent ainsi un débouché pour leurs œuvres et l’occasion de commandes.
En Ille-et-Vilaine, c’est essentiellement à Rennes que l’activité artistique se concentre, dynamisé par des communautés telles
que les « Sociétés d’amis des arts » formées autour du Musée
des Beaux-Arts. Entre 1849 et la fin du siècle, quatorze expositions d’ampleur régionale sont présentées dans la capitale bretonne ; néanmoins, des présentations artistiques ont ponctuellement
lieux dans d’autres villes du département telles que Redon
ou encore Fougères.
1 F 1810, Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine.
1 F 1810, Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine.
3 Per 2091, Arch. dép d’Ille-et-Vilaine.
Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, 6 Fi 2224.
12 Fa 23, Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine.
33 J 20, Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine.
33 J 20, Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine.
Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, 2 Fi 1617.
Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, 5 Fi 318.
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